Paris, G.Masson, 1894.
Un volume in-12 (190x123 mm), vi-335 pages et 3 planches. reliure : Demi basane de l'époque. Reliure abîmée avec des manques et mors fendus. Quelques rousseurs.
références: Garrison-Morton [643 : "Marey ... was a pioneer in the use of serial pictures as a method of studying the mechanics of locomotion."], En français dans le texte [318 : Ce qui importe à Marey c’est d’avantage l’analyse du mouvement en tant qu’objet d’étude scientifique, et non sa synthèse à des fins commerciales ou spectaculaires : « Supposons qu’une bande pelliculaire portant des images positives défile au foyer d’un objectif et que cette bande soit fortement éclairée par derrière, les images serraient projetées sur un écran» (Le Mouvement). Il réalise ainsi la projection de ses films en 1893, mais il refusera toujours d’adopter la perforation latérale comme système d’entraînement. En 1895, le premier brevet de Louis Lumière rendra indirectement hommage au pionnier, en utilisant jusqu’au vocable que Marey avait forgé; ce brevet concerne en effet «un appareil servant à l’obtention et à la vision des épreuves chronophotographiques» (brevet du 13 février 1895). De fait, «les premiers films de l’histoire du cinéma sont ceux que Marey réalise à partir de 1888, avant même ceux d’Edison» (Michel Frizot). Sans qu’il y paraisse, Marey a transfiguré le réel le plus immédiat. En captant le mouvement pour mieux enregistrer les phénomènes vivants, il est parvenu à transcrire une idée du temps en terme d’espace [... ]. ” (...) "Le mouvement reste le plus célèbre et le plus rare des ouvrages de l'auteur (bon nombre des exemplaires ont été détruits dans un incendie"].
Prix : 950 €